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Les actions du groupe

Découvrez-en plus sur les actions des élu·e·s de notre groupe à la Métropole ainsi que dans leurs communes respectives !

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Tarification saisonnière de l’eau :
une fausse bonne idée

Lors du dernier Conseil de Toulouse Métropole, les élus ont notamment voté une délibération mettant en place une tarification saisonnière de l’eau.

Alors que la mesure a pour but de faire diminuer la consommation d’eau, celle-ci ne devrait pas forcément parvenir à cet objectif et pénalisera même les foyers de la métropole selon nous. C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles notre groupe s’est opposé à cette décision.

Augmenter le prix de l'eau de 42% de juin à octobre et le baisser de 30% de novembre à mai est-il une bonne idée ? Nous ne le pensons pas.

 

Si nous avons conscience du besoin de diminuer la consommation d’eau, alors que les étés se réchauffent et que cette denrée se raréfie, nous ne pensons cependant pas qu’une tarification saisonnière soit la meilleure réponse à l’objectif recherché.

Regrettant une mesure que nous trouvons inéquitable, nous regrettons également l’écartement, sans aucune étude, de la tarification progressive de l’eau, soit une eau plus chère au-delà des premiers mètres cubes gratuits indispensables à tout un chacun. Nous déplorons également, entre autres, le manque de communication afin de sensibiliser les foyers de la métropole toulousaine sur le sujet et le faible nombre de kits hydro-économes distribués dans les prochains mois alors qu’ils permettent à chaque ménage de réaliser des économies allant de 25 à 30%, soit bien plus que l'objectif de 10% visé par la Métropole.

 

Au sujet de cette nouvelle tarification, cette dernière interviendra dès le 1er juin 2024, soit lorsque son prix augmentera de 42%. Ainsi, pour cette année, les ménages métropolitains paieront une eau 12.5% plus chère que sur les années précédentes ! Un choix formulé par le groupe majoritaire de droite ainsi que le groupe des Indépendants que nous regrettons fortement. Nous, élus du groupe MSED, avons dénoncé lors de l’examen de cette délibération cette augmentation massive tout en ciblant le délégataire, Véolia, qui ressortira seul gagnant de cette manœuvre.

 

Enfin, nous avons déploré que cette nouvelle tarification viendra toucher l’ensemble des ménages, sans distinction de revenus ou du niveau de consommation d’eau par foyer. Ainsi, les ménages précaires et à bas revenus qui faisaient déjà attention à leur consommation et n’ont pas d’autres alternatives que de consommer davantage l’été, pour s’hydrater et se rafraîchir, paieront leur eau plus chère. Par ailleurs, s’il est important que les ménages prennent tout de même leur part dans les économies d’eau, ils ne représentent qu’un faible pourcentage dans sa consommation globale, face aux industrie et l'agriculture.

 

Ainsi, et alors que cette proposition n’a été que récemment avancée avec un vote prévu au 4 avril dernier, ne laissant que peu de temps au débat, à l’étude d’autres solutions et ne répondant pas à l’ensemble des questions posées, telles que la consommation par catégories ou celle mois par mois des foyers, nous avons décidé de voter contre cette mesure décidée à marche forcée !

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Gérard André
Maire d'Aucamville
10e Vice-Président de Toulouse Métropole

Maire de la commune d'Aucamville, dans le nord toulousain, Gérard André explique les différents projets qui se forment sur sa commune, ceux dont il espère bientôt voir le jour et l'implication de Toulouse Métropole dans ces chantiers.

Quel est l’un des projets emblématiques de votre mandat ?

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Le nouveau foyer municipal auquel on a donné le nom de Joséphine Baker. Il a ouvert ses portes en septembre 2023 et fait partie du deuxième projet de la rénovation de l’ensemble du cœur de ville d’Aucamville puisqu’on a, sur le projet 2023, agrandi le parc municipal.

On est dans la continuité de ce dernier puisque nous allons avoir une zone piétonne qui relie tous les bâtiments culturels de la ville qui sont proches de la mairie et qui amènent à ce foyer. D’ailleurs, autour de ce foyer, nous allons avoir un parking de 75 places avec une station vélo et des plantations d’arbres qui redonneront un poumon vert au cœur de ville.

C’est un bâtiment exemplaire sur le plan énergétique puisqu’il est en géothermie avec des panneaux photovoltaïques sur le toit. Bâtiment dit intelligent également puisqu’en fonction de la luminosité les volets s’ouvrent et se ferment. Également équipé d’une double ventilation, totalement programmée et automatisée, ainsi que modulable en trois salles, totalement indépendantes les unes des autres, il permettra de bien accueillir les utilisateurs.

Aide de la Métropole à hauteur de 150 000€ qui s’est aperçue de l’importance d’un projet comme celui-ci au sein d’une commune de la taille d’Aucamville.

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Un autre projet qui vous tenait à cœur de réaliser ?

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Le nouveau groupe scolaire Rosa Bonheur qui ouvrira ses portes en septembre 2024. Il va représenter quinze classes puisqu’on était aujourd’hui à saturation sur nos quatre groupes scolaires.

Ce groupe scolaire se trouve dans un environnement qui apporte un certain apaisement. Tout d’abord, il se trouve au sein du futur quartier Gratian que nous avons souhaité à la pointe sur le plan développement durable mais également apaisé puisque la circulation y sera limitée à 30km/h avec interdiction de circulation des poids-lourds. Il se trouve également à côté d’une base de loisirs que les élèves pourront utiliser tout au long de l’année, y compris le centre de loisirs.

Nous avons aussi souhaité travailler autour des mobilités douces avec la possibilité donnée aux parents d’amener leurs enfants à vélo ou à pieds.

Les classes seront accompagnées d’un patio afin de profiter de la nature. Le bâtiment est construit en terres cuite et crue et en bois ce qui donne un certain confort. Le chauffage est en géothermie et la double ventilation permettront aux élèves et au personnel de profiter de chaleur l’hiver et de fraîcheur l’été, aussi grâce à un îlot de fraicheur implanté dans la cours oasis.

Ce projet bénéficie d’un soutien important de la Métropole puisqu’on a obtenu dans le cadre des fonds verts métropolitains près de 300 000€. Sur un projet comme celui-ci, c’est une belle satisfaction, une belle reconnaissance pour ce travail.

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Que prévoyez-vous afin de faciliter les déplacements ?

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Nous avons inauguré en septembre dernier le Linéo 10. Une mobilité supplémentaire nécessaire pour une ville de 10 000 habitants qui gagne, à peu près, 200 habitants par an. On se devait d’avoir des mobilités conséquentes qui soient importantes en termes de fréquence et de plages horaires. L’avantage d’un Linéo est d’avoir une plage horaire de 5h30 jusqu’à 0h30 en semaine et jusqu’à 1h30 le week-end. C’est un avantage considérable pour la population.

Plusieurs projets que mène la Métropole sont également bénéfiques aux déplacements des habitants d’Aucamville. Le REV, Réseau Express Vélo, s’exposera ici avec le REV Canal, le long du canal qui est proche d’Aucamville et le REV qui utilise le boulevard Allende et le boulevard Gossen sur Toulouse. Le REV 9 qui va bientôt démarrer et qui fait partie de l’ensemble du réseau des mobilités douces du territoire nord-toulousain.

Ce territoire est important et Aucamville se retrouve face à Fonbeauzard, Saint-Alban mais aussi Toulouse ce qui fait qu’on doit être à la hauteur des enjeux de demain afin de permettre à nos populations voisines de se déplacer plus facilement et plus écologiquement.

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Un chantier que vous souhaiteriez voir aboutir ?

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Le projet de RER qui est important à nos yeux, notamment pour notre groupe. Ce train qui permettrait de desservir Toulouse et son agglomération sur plusieurs rayons est un projet que nous avons toujours soutenu et que nous défendons auprès des différentes collectivités décisionnaires. Nous avions d’ailleurs rencontré la Présidente de la Région, Carole Delga, à ce sujet qui nous a rassuré et expliqué plusieurs points.

Aujourd’hui, nous nous devons de convaincre davantage la Métropole sur ce sujet qui la concerne particulièrement, au côté de l’État et des autres institutions et pour moi, ce projet est aussi important que la 3e ligne de métro. Je crois qu’aujourd’hui on doit démultiplier l’ensemble des mobilités.

Par ailleurs, l’arrivée de la LGV accélère les choses puisqu’elle permettra de créer des espaces que pourront emprunter les futurs RER avec les AFNT, les Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse. C’est donc avec optimisme que nous percevons ce projet et que nous avançons vers lui.

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2020-2023. Le groupe fait son bilan à mi-mandat

L’année 2023 marque la moitié du mandat métropolitain que nous assurons depuis maintenant trois ans. Trois années à vous servir, à vous représenter, à défendre vos intérêts et ceux des communes de la métropole, mais également à améliorer votre quotidien.

 

Le groupe MSED est le 1er de gauche de la collectivité. Fort de ses 28 élus, dont 15 Maires, il rassemble une équipe d’élus mobilisés à transformer la métropole afin de la rendre plus participative, plus juste, plus verte et plus moderne.

Comment ? Voici 10 exemples des propositions que le groupe a formulées, des actions qu’il a menées et des politiques publiques sur lesquelles il a influé, depuis trois ans :

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→ Conseil métropolitain des jeunes. Une des mesures phares du groupe afin de développer la participation citoyenne et rendre la métropole plus démocratique : un conseil métropolitain dédié aux jeunes. Cette future instance leur permettra de s’exprimer et d’imaginer des politiques publiques à même de répondre au mieux à leurs attentes, mais également à celles des citoyennes et citoyens du territoire. Nous avons hâte qu’ils soient davantage impliqués !

→ Gratuité des musées. Dès mai 2024, les musées ne seront plus gratuits les 1ers dimanches du mois durant sept mois, n’en laissant que cinq gratuits. Notre groupe a donc demandé la possibilité de poursuivre une gratuité totale des musées le 1er dimanche du mois pour les habitantes et les habitants de la métropole, pour vous. En cours de réflexion, cela permettrait de continuer de profiter, à raison d’une fois par mois, des espaces culturels que notre métropole à offrir, sans gaspiller un centime !

→ Création de logements. La crise du logement fait rage sur la métropole et partout ailleurs. Augmentation du coût de la construction, paupérisation croissante de la population, raréfaction du foncier et donc augmentation de son prix… Face à cela, Karine Traval-Michelet, vice-Présidente de la collectivité et Présidente du groupe, va lancer prochainement avec Toulouse Métropole un plan d’investissement massif de 32 millions d’€ pour le logement social. Objectif : 7 000 logements construits par an, dont 2 450 sociaux.

→ RER métropolitain. Face à l’accroissement de la population, il est primordial de développer les transports en commun afin de diminuer l’usage de la voiture et, donc, améliorer la qualité de l’air. Notre groupe s’est déclaré favorable à la création d’un RER, renommé SERM, Service Express Régional-Métropolitain. Sur le modèle Parisien, cela permettrait aux habitants situés à 20, 30, 40 kilomètres voire plus de se rendre sur la métropole toulousaine. Nous avons également demandé la création d’une halte à Lespinasse, commune grandissante qui doit obtenir une gare, comme ses voisines.

→ 3e ligne de métro. Notre groupe a toujours soutenu la création de la 3e ligne de métro qui transportera, fin 2028, 200 000 passagers quotidiennement. Traversant quatre communes, dont trois sur la métropole, nous avons cependant demandé une irrigation, en transports en commun, du reste du territoire qui ne sera pas concerné par une station à proximité, mais aussi que le chantier profite à des salariés du territoire.

→ PCAET. Le Plan Climat Air Énergie Territorial est un outil dont Toulouse Métropole s’est dotée afin de parvenir à divers engagements, dont le doublement de la part des énergies renouvelables locales ou la diminution de 40% de l’émission des gaz à effet de serre. Romain Vaillant, vice-Président de la collectivité à la déclinaison du plan dans les communes et élu du groupe, souhaite accélérer les efforts afin d’atteindre ces objectifs qui auront des effets bénéfiques sur l’air et qui auront des impacts positifs sur notre environnement !

→ Subventions au secteur culturel. La pandémie de la Covid-19 a imposé à une majorité des acteurs culturels de mettre pause pendant plusieurs temps. Arrêt des actions culturelles, baisse de la fréquentation et donc des revenus... Les effets s’en font encore ressentir aujourd’hui. À l’époque, Toulouse Métropole avait mis en place un fonds d’urgence destiné à ce secteur doté de 2.3 millions d’euros, dont les dernières subventions ont été distribuées en 2022. Depuis, la Métropole, par Gérard André, vice-Président à la culture et membre du groupe, continue de soutenir le secteur, des petites associations aux grandes institutions.

→ Prêt à taux zéro. Avec la mise en place progressive de la ZFE, nous avions bien conscience qu’une partie de la population ne serait pas en mesure de changer de véhicule. Payer un crédit, une assurance, les frais d’essence ainsi que les réparations est souvent indispensable pour celles et ceux qui n’ont pas la possibilité d’utiliser les transports en commun. Notre groupe avait proposé en 2021 la mise en place d’un prêt à taux zéro afin que les ménages précaires et modestes puissent changer de véhicule par un crédit de 0% garanti par l’État. Nous souhaitons que cette mesure soit désormais pérennisée.

→ Stratégie foncière. Le foncier se raréfie et, donc, devient plus cher. Pourtant, la construction de logements est nécessaire face aux 9 000 habitants attendus chaque année sur la métropole. Dominique Fouchier, vice-Président à l’aménagement et la politique foncière et élu du groupe, a fait voter en début de mandat une stratégie foncière dont la Métropole s’est équipée. Pour anticiper le développement urbain et optimiser les usages fonciers, cette question foncière est placée au centre des enjeux et des politiques d’aménagement du territoire. Comment ? Par un observatoire foncier et des outils de suivi.

→ Améliorer les aides ZFE. Lorsque les élus de Toulouse Métropole ont voté la suspension de l’annulation de l’intégration des crit’air 3 dans la zone à faibles émissions, nous avons voté pour en ayant une pensée pour celles et ceux pour qui il était impossible d’évoluer vers un véhicule plus récent. Ce vote s’est accompagné d’une prise de parole afin de demander deux éléments : une meilleure communication sur les aides de la Métropole (cumulables avec celles de la Région et de l’État) mais également une augmentation de ces aides car, pour beaucoup, le reste à charge reste encore trop important.

 

Ces quelques exemples démontrent le travail des élus du groupe, notre travail, à votre service pour améliorer votre quotidien, mais aussi l’impact de notre participation à l’exécutif de Toulouse Métropole. Sans dogmatisme et dans le respect des différences, mais tout en vigilance, pour travailler à améliorer la métropole, la rendre plus solidaire, plus écologique et plus démocratique. C’est ce que nous avons fait, méthodiquement, durant cette première partie de mandat et ce que nous comptons faire, encore, jusqu’en 2026.

À l’aube de changements, face aux crises climatique, géopolitique, inflationniste, le groupe MSED, fort de ses 28 membres et représentant plus de 40% des communes de Toulouse Métropole, poursuivra son engagement à votre service !

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Bientôt un Conseil Métropolitain des Jeunes

À l’occasion du dernier conseil métropolitain du jeudi 22 juin, les élus de Toulouse Métropole ont voté à l’unanimité notre vœu demandant la création d’un Conseil Métropolitain dédié aux Jeunes.

 

Pour Romain Vaillant, Maire de Villeneuve-Tolosane, Vice-Président de Toulouse Métropole et rapporteur du vœu, alors que l’abstention chez les jeunes est « la plus forte », il est « nécessaire d’inventer et d’utiliser des outils qui permettent de ré-enchanter la politique et de mieux faire comprendre aux jeunes les enjeux et compétences des différentes instances, comme celles d’une intercommunalité ».

 

Pour nous, Toulouse Métropole doit conforter la participation citoyenne et se diriger vers une instance plus démocratique et davantage participative. D’où cette proposition, adoptée à l’unanimité en séance du conseil métropolitain, de créer un Conseil de la Métropole pour les Jeunes qui permettrait aux futurs volontaires de mieux comprendre une collectivité et son utilité au travers de ses compétences et de ses différentes politiques publiques.

 

Si l’organisation technique et le calendrier de cette future instance sont encore à définir, Toulouse Métropole, par ce vote, a acté la création prochaine de cette instance.

La délibération, telle qu’écrite, affirme que « Toulouse Métropole décide de créer un Conseil Métropolitain des Jeunes destiné aux jeunes qui résident sur le territoire de la métropole afin de favoriser leur participation au processus démocratique et engage également les élus de la collectivité dans la construction de cette nouvelle instance et à accompagner les futurs jeunes élus.  

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Pour un retour de la liaison ferroviaire directe entre Toulouse et Barcelone
© Ad Meskens / Wikimedia Commons

Interrompue en 2020 durant les restrictions imposées par la pandémie de COVID-19 et pas rouverte lors du retour à la normale, la liaison directe par train entre Toulouse et Barcelone permettait d’offrir une alternative à la voiture aux habitants des deux capitales régionales. Depuis, les collectivités locales plaident avec force pour la remise en service de ce train direct, moyen de transport le moins émetteur sur une telle distance.

Karine Traval-Michelet, Présidente du groupe MSED et rapporteuse du vœu, a souligné en séance la « nécessité du retour de cette liaison directe alors que le secteur des transports représente le premier émetteur de gaz à effet de serre ».

Par ce vœu de notre groupe, Toulouse Métropole apporte son soutien à la création d’une ligne ferroviaire directe entre Toulouse et Barcelone et s’engage à travailler aux côtés des différents partenaires pour rétablir cette liaison directe.

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Offrir une alternative par des transports en commun capacitaires, attractifs par le prix et les horaires, accessibles et modernes permettra aux habitants des deux capitales de privilégier ce mode de transport vertueux pour la planète.

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PADD : imaginer la métropole de demain

Le débat sur le PADD, le  Projet d’Aménagement et de Développement Durable, s'est tenu dans les 37 communes de la métropole. Ce projet, qui est un passage primordial et incontournable dans la création d’un nouveau plan d’urbanisme et d’habitat, regroupe les grands principes de développement du territoire en termes de transports, de logements, d'économie et d'urbanisme notamment. Le débat, qui a duré plusieurs mois, s'est tenu avec les contributions des associations, des personnes publiques associées et des élus pour imaginer la métropole de demain, dont celles des 15 Maires du groupe qui ont porté à bout de bras ce projet dans leurs communes.

 

Pour Dominique Fouchier, Maire de Tournefeuille et Vice-Président de Toulouse Métropole à l’Aménagement et la Politique Foncière, "malgré un contexte difficile et contraint, il était important de revoir la manière dont notre territoire sera construit. Entre l’objectif de zéro artificialisation nette des sols, le foncier qui se raréfie, ce qui a pour conséquence d’augmenter ses prix, ou encore les objectifs climatiques, le changement de paradigme effectué, qui était nécessaire, est conduit par la sobriété."

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Ainsi, Toulouse  Métropole, qui va accueillir entre 2025 et 2035 9 000 habitants par an, devra porter un développement maîtrisé, sobre, équilibré et solidaire face aux grands enjeux climatiques, tout en assumant l'attractivité économique et urbaine et en répondant aux exigences de l’habitat de qualité et d’un cadre de vie agréable !

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Toulouse Métropole doit réorienter ses actions

À l’occasion d’une conférence de presse le vendredi 7 octobre, Karine Traval-Michelet et Patrice Rodrigues, respectivement Présidente et co-Président du groupe MSED, ont fait un point sur les finances des collectivités territoriales et demandé à ce que Toulouse Métropole réoriente majoritairement ses actions vers  des sujets fondamentaux auxquels les habitants du territoire sont confrontés chaque jour : l’écologie, les mobilités et l’habitat.

 

Alors que Toulouse Métropole a engagé un plan ambitieux de plus de 2 milliards d’€ sur le mandat 2020/2026, l’augmentation du coût des matériaux, du prix de l’énergie ou encore l’inflation ont des répercussions sur les capacités des collectivités à investir dans leurs projets. Notre groupe est ainsi inquiet face à ces probables changements. C’est pour cela que nous avons demandé l’organisation d’un séminaire financier afin de faire un état des lieux des grands projets métropolitains. Dans le même sens, nous avions obtenu en début de mandat une clause de revoyure du plan d’investissements à mi-mandat, permettant de mesurer les évolutions des grands projets de la métropole.

Nous souhaitons savoir quels sont les grands équilibres qui ressortent de la situation actuelle et si on reste sur un programme linéaire ou s’il n’est pas plutôt souhaitable de retravailler la feuille de route métropolitaine.

 

Les mobilités sont aussi au coeur des préoccupations des habitants de la métropole, avec notamment l’arrivée de la ZFE, la Zone à Faibles Émissions, qui risque d’assigner à résidence les personnes qui n’ont pas de transports en commun à proximité.

Si notre groupe soutient la 3e ligne de métro, qui permettra chaque jour à 200 000 voyageurs de se déplacer entre Colomiers et Labège, nous soutenons aussi la création d’un RER métropolitain par étapes afin de ne pas obérer cette nouvelle ligne de métro primordiale. En permettant tout d’abord un cadencement à la demi-heure de 5h à minuit sur les lignes existantes, comme souhaité par l’association « Rallumons l’Étoile », ce mode de déploiement pourrait être compatible avec le financement de la 3e ligne et permettrait davantage de modes de déplacements.

 

Enfin, la question du logement est urgente alors que 38 000 personnes demandent un logement social sur le territoire de la métropole. Karine Traval-Michelet, Vice-Présidente de la Métropole en charge de l’Habitat et du Logement, a exprimé une alerte sur cette situation particulière. En rappelant les outils dont s’est équipée la Métropole (stratégie foncière, pacte  métropolitain pour l’habitat, EPFL…), elle a aussi voulu émettre cette inquiétude que partagent de nombreuses collectivités, dont la Métropole.

 

Notre groupe pense que de nombreux sujets doivent être défendus et travaillés afin de répondre à la mission de service public qui incombe à Toulouse Métropole. 

Les mobilités, l’habitat et l’écologie sont les trois sujets majeurs qui doivent marquer très fortement le rythme de cette deuxième partie de mandat, ce à quoi aspirent les élus du premier groupe de gauche de la Métropole.

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Dominique Fouchier
Maire de Tournefeuille
6e Vice-Président de Toulouse Métropole

Maire de la troisième commune du département, Tournefeuille, Dominique Fouchier partage les nombreuses réalisations liées à la thématique des mobilités sur sa commune, travaillées avec Toulouse Métropole et d’autres partenaires.

Comment améliorer les mobilités sur votre commune ?

 

La ville de Tournefeuille est une commune particulièrement étendue avec plus de 1 800 hectares. Elle est une ville historiquement pavillonnaire, située dans un bassin d’emplois particulièrement dense situé lui-même en première couronne. Ainsi, elle est particulièrement traversée et nous nous employons à améliorer la mobilité, en particulier avec du report modal vers les mobilités douces.

Parmi les sujets qui suscitent notre attention, il y a bien entendu la question des écoles et leur accès. Nous nous employons à faciliter l’accès aux vélos et à apaiser la circulation autour des écoles. Par exemple, autour de l’école moulin à vent, nous avons travaillé à la sécurisation de la traversée du boulevard Vincent Auriol avec un feu piéton et nous avons également refait cet axe piéton/vélo pour faciliter l’accès à l’école des écoliers et des parents, en vélo ou à pieds.

Au collège Pierre Labitrie, à Tournefeuille, des travaux ont été réalisés cet été. Il s’agissait d’optimiser le cyclable à la fois pour les collégiens, mais aussi pour les personnes qui vont travailler, et les travaux qui ont été réalisés, en accompagnement aussi du Linéo 3 livré il y a quelques années, viennent en anticipation du REV, le Réseau Express Vélo, qui se déploiera sur la commune d’ici quelques mois.

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Travaillez-vous ces projets avec des partenaires ?

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Les communes ont transféré la compétence voirie en 2009 dans le cadre de la communauté d’agglomération à l’époque, soit à l’intercommunalité. La commune de Tournefeuille dépend du pôle sud de Toulouse Métropole avec lequel nous travaillons à l’ensemble de ces ouvrages de mobilités, qu’ils soient routiers ou de mobilités douces. Bien évidemment lorsque les transports en commun sont concernés, nous nous associons à Tisséo et en matière d’éclairage nous travaillons avec le SDEGH, le Syndicat Départemental d’Énergie de la Haute-Garonne. C’est notamment le cas au chemin de Valette-Haut qui a été refait il y a quelques mois pour faciliter l’accès du lycée mais aussi faciliter les déplacements des cyclistes, ou en tout cas des personnes qui travaillent et se déplacent à vélo. L’éclairage est autonome, par panneaux photovoltaïques.

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Que prévoyez-vous sur le sujet durant ce mandat ?

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Durant ce mandat 2020/2026, nous travaillerons évidemment sur les mobilités douces, dont je viens d’en citer quelques exemples, mais nous travaillerons aussi sur un axe très structurant de la commune qui est la RM50, le boulevard du Marquisat, sur lequel nous démarrons les études pour réaliser des aménagements facilitant les transports en commun avec une voie dédiées aux bus et avec le projet de refaire les aménagements cyclables et routiers.

 

Aussi, par exemple, l’espace qui se situe devant le collège Guilhermy de Toulouse appartient à Tournefeuille, puisqu’il se situe sur La Ramée, mais compte tenu de l’ouverture récente de ce collège en septembre dernier, Tournefeuille a revu l’ensemble de la mobilité et en particulier les accès cyclables et piétons, en lien là aussi avec la Métropole.

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Les élu·e·s rencontrent la Présidente de la Région Occitanie

Les élu·e·s du groupe ont rencontré la Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et de l'association des Régions de France, Carole Delga

Les Ã©lu·e·s du groupe ont rencontré Carole Delga le 28 octobre 2022 lors d'une rencontre axée sur la thématique du ferroviaire, suivie d’échanges sur les trajets du quotidien en train et la question du RER toulousain.

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Le constat est clair : l’État doit investir massivement pour répondre à la demande de mobilité des citoyens.

Les Régions et collectivités locales ne peuvent assumer, seules, cette charge. La Présidente de la Région l'a rappelé à l'occasion de cette rencontre : Â« il nous faut vite un new deal ferroviaire Â» pour permettre le développement du train !

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À l’échelle de la métropole toulousaine, les trajets en train concernent chaque jours des dizaines de milliers de voyageurs, majoritairement des travailleurs qui ne souhaitent pas perdre du temps dans les bouchons. Pour offrir un meilleur service aux usagers et transporter davantage de personnes, il est nécessaire de renforcer l’étoile ferroviaire toulousaine.

À Strasbourg, comme à Bordeaux, les Métropoles et Régions, malgré des exécutifs politiques qui ont des sensibilités politiques différentes, ont réussi à s’entendre et mettre en place des services express métropolitains.

Pour cela, il faut que l’ensemble des acteurs souhaitent réellement voir la naissance d’un tel projet.

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Notre groupe milite pour la proposition de Rallumons l'Étoile d'un cadencement des trains à la demi-heure de 5h à minuit sur les lignes qui le permettent. Nous avons porté cette demande au conseil syndical de Tisséo, en Conseil de Toulouse Métropole et auprès de la Présidente de la Région. Cette première étape permettrait d'envisager la création, à terme, d'un RER.


Afin d’y voir plus clair et de porter des projets en commun, dans le cadre des compétences que les collectivités exercent, Carole Delga avait proposé dès 2018 la création d’une agence des mobilités. Une initiative que les élu·e·s du groupe soutiennent et qui a du sens car elle permettrait de faire avancer différents dossiers !

Comme l’a souligné Karine Traval-Michelet, « cette structure unique, qui mettrait tous les acteurs concernés autour de la table, permettrait de mieux coordonner toutes les demandes de mobilités ».

Elle permettrait aussi par exemple de plancher sur le ticket unique, que les élus du groupe souhaitent.

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Vœu pour une exception alimentaire

dans le code des marchés publics

Par la voix de Vincent Gibert, élu toulousain, nous avons présenté, et adopté à l'unanimité, un vœu pour une exception alimentaire dans le code des marchés publics.

Mais à quoi cela sert-il ?

 

Une collectivité locale est soumise à des règles de droit qui entravent sa capacité d'approvisionnement de proximité en restauration collective, comme dans les EHPAD ou les cantines de nos écoles, collèges et lycées par exemple. La collectivité doit donc ouvrir son appel d'offre, pour s'approvisionner en produits alimentaires, à l'ensemble des fournisseurs européens, ce qui l'empêche souvent d'obtenir des produits locaux, pour de multiples raisons (grosses entreprises qui ont plus de moyens qui répondent, producteurs locaux pas au courant, …).

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Nous avons donc demandé à ce que Toulouse Métropole soutienne cette démarche, interpelle l'Union-Européenne à ce sujet pour légiférer en faveur d'un quota d'achats de produits locaux à l'occasion d'un appel d'offre et à ce quelle soutienne les 37 communes métropolitaines dans leur volonté de choisir des produits alimentaires locaux. Cela permettra d'avoir des produits de qualité, de lutter contre le réchauffement climatique et de revitaliser le monde rural !

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Question sur le RER métropolitain

En fin de séance du Conseil de la Métropole du 23 juin, Thierry Duhamel, Maire de Fenouillet, a posé une question diverse au Président de Toulouse Métropole.

 

Lui demandant de reformuler sa demande de publicisation des études sur le RER métropolitain auprès de la Préfecture et de la Région, ces études nous permettraient de savoir si une halte ferroviaire sur la commune de Lespinasse est envisagée, étant la seule à ne pas être concernée par la création d'une halte ferroviaire sur le tracé du futur RER métropolitain.

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Alors que les solutions alternatives à la voiture individuelle de grande ampleur sont à développer, nous ne concevons pas qu'une gare sur cette commune ne soit pas créée au bénéfice de ses milliers d'habitantes et d'habitants.

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Karine Traval-Michelet
Maire de Colomiers
2e Vice-Présidente de Toulouse Métropole

Maire de la deuxième commune du département, Colomiers, Karine Traval-Michelet nous parle du projet de rénovation et de restructuration du quartier du Val d'Aran qui allie logements, environnement, mobilités et urbanisme, construit avec Toulouse Métropole.

Quel est l’un des projets caractéristiques de votre politique sur ce mandat ?

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Assurément le projet de rénovation du quartier du Grand Val d’Aran qui est un projet majeur et emblématique de ce mandat 2020/2026 puisque nous rentrons dans une phase opérationnelle. C’est un projet exceptionnel au niveau de la ville où nous allons rénover complétement ce quartier ; à la fois le bâti, les logements, mais aussi l’environnement, les espaces publics et donc un projet qui a pour ambition de répondre aux attentes des habitants en premier lieu mais aussi aux grands enjeux de demain en matière d’environnement, d’espaces publics, d’îlots de fraicheur.

Ce quartier du Val d’Aran a été construit dans les années 70 avec cette mode de l’urbanisme sur dalle et donc toute l’ambition du projet est de consolider les enjeux que je viens de lister et d’intervenir sur tous ces champs-là. Par exemple, en matière de logement et d’habitat, nous allons déconstruire 134 logements et le bailleur social, Altéal, va reconstruire 185 logements avec une résidence sociale à l’intention des seniors mais aussi des logements privés en accession sociale à la propriété. Altéal va aussi complétement rénover 295 logements. C’est donc une opération d’envergure qui va marquer à la fois le quartier du Val d’Aran mais plus globalement toute la ville.

Nous allons également avoir sur ce quartier des équipements publics : une nouvelle crèche et une nouvelle maison citoyenne. Puis nous allons aussi implanter la maison des arts martiaux et de la boxe en plein cœur de ce quartier ce qui permettra à toutes les columérines et à tous les columérins d’y venir et d’en profiter, aussi de profiter de ces nouveaux espaces de nature : 2 200 mètres carrés au total avec, également, une ouverture sur le quartier centre et la rue du centre.

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Quelles sont les dates de réalisation du chantier ?

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Actuellement, on démarre la phase opérationnelle avec deux grands chantiers emblématiques et symboliques du démarrage : la démolition de la barre Gascogne, qui était une barre d’habitations avec 67 logements, et puis la démolition de la passerelle qui relie ce quartier du Val d’Aran au quartier centre. Après ces travaux vont se dérouler tous les travaux de rénovation de l’habitat et on va démarrer également l’espace public. Le chantier va ainsi se dérouler en plusieurs étapes qui vont se succéder entre la rénovation du bâti, l’espace public, les équipements publics, ce qui devrait nous amener à un horizon de 2027 pour retrouver ce quartier du Val d’Aran complétement transformé.

D’ici là, nous continuerons à être à l’écoute des habitantes et des habitants puisqu’il faut savoir que ce projet a été construit, a été pensé et il va se dérouler, avec les habitants dans des phases de concertation et de co-construction qui ont été extrêmement importantes pour eux alors que maintenant ils vont subir aussi les désagréments de ce chantier, mais avec de belles perspectives.

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Quel est le rôle de Toulouse Métropole dans ce projet ?

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Dans ce projet, Toulouse Métropole est chef de file puisque c’est elle qui a la compétence en matière de « Quartier Prioritaire Politique de la Ville » et évidemment nous travaillons main dans la main avec elle. On peut même dire que nous co-pilotons ce projet du Grand Val d’Aran de rénovation et de restructuration.

Toulouse Métropole nous apporte déjà un travail d’expertise, un appui technique, un appui en terme d’ingénierie, mais aussi, bien-sûr, un appui financier parce que c’est un projet extrêmement important qui va mobiliser environ 80 millions d’€. La Métropole va le financer à hauteur de 20 millions d’€, tout comme la Ville de Colomiers finance à hauteur de 20 millions d’€. Nous avons ensuite l’apport d’Altéal à hauteur d’environ 35 à 36 millions d’€, de l’ANRU également, l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine, qui apporte un financement et puis également sur un certain nombre de projets dans ce grand quartier le Conseil Départemental et la Région.

Je salue l’engagement à nos côtés de Toulouse Métropole, de ses élus mais aussi ses services techniques, qui sont un véritable appui pour le bon aboutissement de ce projet.

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Comment ce projet est-il travaillé avec les partenaires ?​

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C’est évidemment un projet qui implique tous les partenaires de la Ville de Colomiers avec en premier lieu le bailleur social Altéal qui est le propriétaire de pratiquement 80% du bâti, mis à part les copropriétés privées, et puis également Toulouse Métropole qui est en compétence sur tous les espaces publics de voirie. Nous travaillons également avec la Métropole sur tout ce qui concerne les mobilités pour relier l’ensemble de la ville et particulièrement les mobilités douces, celles alternatives à la voiture individuelle, avec la liaison qui est projetée avec la 3e ligne de métro qui sera mise en service dans quelques années, pratiquement en même temps que se termineront ces travaux de rénovation.

C’est donc un projet très partenarial : Altéal, Ville de Colomiers, Toulouse Métropole, Tisséo et l’État, à travers l’ANRU, puisque ce quartier est entré en 2014 dans les « Quartiers Prioritaires Politiques de la Ville » et a été qualifié comme « Quartier d’Intérêt Régional » pour l’ANRU qui nous accompagne sur ce projet.

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Thierry Zanatta
Maire de Brax

Maire de Brax, commune de 2836 habitants dans l'ouest de la métropole toulousaine, Thierry Zanatta nous livre ses projets, ses chantiers en cours et sa place dans le deuxième groupe politique de Toulouse Métropole.

Quels sont les projets auxquels la Métropole participe ?

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Depuis le début du mandat, nous avons, principalement, obtenu la participation de Toulouse Métropole sur 4 projets communaux structurants, plus précisément sur le thème des déplacements.

La Métropole s’est engagée sur la réfection d’un cheminement jusqu’à la forêt de Bouconne. Depuis la gare de Brax pour aller à Bouconne, il n’y avait qu’un chemin qui, l’hiver, était impraticable. Les travaux ont débuté en Janvier 2021 afin de rendre praticable ce chemin et permettre aux Braxéens et aux habitants de la métropole toulousaine de se rendre à Bouconne en toute sécurité.

Ensuite, nous avons éloigné le terminus de la ligne 32. Il s’arrêtait jusqu’à encore le milieu de l’été dernier sur la place du village alors que la gare se trouvait à seulement 200 mètres. Nous avons obtenu son déplacement sur le chemin du Maudinat, aux portes de Léguevin. Grâce à cette réalisation, nous avons pu penser et construire un pôle d’échanges multimodal (PEM) à proximité de la gare. Les travaux sont en cours et l’objectif est d’impulser et de favoriser de nouvelles mobilités, en permettant notamment aux gens de se garer et de covoiturer ou d’emprunter les transports en commun.

Enfin, toujours dans la continuité du développement des modes de transports doux, la ville de Brax sera le lieu de départ du Réseau Expresse Vélo (REV) 10 qui ira jusqu’à Toulouse en passant par Pibrac et Colomiers. Ce projet se fera en trois parties dont la première, de 3 kilomètres, va débuter très prochainement. Les deux autres parties se feront au cours du mandat. À la fin de ce mandat, nous aurons donc un cheminement doux qui va démarrer de Brax pour alimenter Léguevin et le Gers, d’un côté, mais aussi Toulouse et Colomiers, dans notre métropole, de l’autre.

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Quel projet alternatif à la voiture vous tient à cœur ?

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Ce projet concerne la gare de Brax-Leguevin. Nous souhaitons que le cadencement soit modifié afin de faciliter l’accès aux usagers et les inciter à prendre davantage les transports en commun grâce à un report modal fiable et efficace. Ensuite, avec tous les maires de la ligne Toulouse-Auch, nous nous sommes regroupés afin de faire une lettre commune à la Région Occitanie pour qu’elle mette en place le ticket unique, ce qui permettra un coût réduit. L’idée c’est de faire comme dans d’autres métropoles, comme Londres ou Paris ; on prend son ticket à Brax et on va jusqu’au centre-ville de Toulouse par exemple, avec ce même ticket. Si nous arrivons à faire cela, nos concitoyens prendront davantage le train et cela désengorgera les routes qui sont déjà saturées.

Plus largement, toutes les actions entreprises depuis le début du mandat sur le thème de la mobilité visent à faciliter et encourager les nouvelles mobilités et notamment celles alternatives à la voiture et douces. Toutes ces mesures sont complémentaires.

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Être dans ce groupe vous aide-t-il dans votre quotidien de Maire ?

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C’est une force. Moi je suis un jeune Maire, cela fait deux ans que je suis élu à Brax. Ce n’est pas un métier d’être Maire. Je suis professeur, c’est tout et ça c’est un métier.

Donc faire partie d’un groupe avec des élu.e.s comme Karine Traval-Michelet qui fait un gros travail, cela aide beaucoup. Heureusement que je fais partie de ce groupe, j’en suis très heureux.

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